Grandir et jouer lors de la première année
Tout d’abord, un bébé joue seul. Les jouets les plus simples sont les meilleurs car ils permettent au bébé d’être l’auteur de ses actions : saisir, relâcher, porter à la bouche, transporter, secouer, taper, tirer, pousser, mettre dedans, poser dessus, encastrer, aligner… Tout un programme, qui mérite bien quelques heures « d’entraînement » par jour, plusieurs fois par semaine.
Il découvre son corps et les objets qui l’entourent. Pour l’encourager, vous pouvez le déposer sur le sol et mettre autour de lui des objets de couleurs vives et faciles à saisir. « Ma fille de 4 mois prend des objets et les regarde de tous les côtés. Ça la fascine, » dit Stéphanie, maman de Marie qui ajoute. « Elle peut aussi s’amuser seule quelques minutes sur son tapis d’exercices. »
Les accessoires et les jouets mis sur le chemin du bébé qui se déplace au ras du sol satisferont sa curiosité et l’encouragent à avancer, reculer, se retourner, changer de direction en rapport avec les obstacles rencontrés.
Tous ces objets qui roulent et bougent l’incitent à coordonner sa vision, la position de ses bras et tout son corps pour se déplacer. En jouant avec eux, le bébé acquiert de l’aisance dans les retournements et prend de l’assurance, y compris dans un environnement non lisse, non plat, non prévisible.
Un an plus tard, comment l’enfant grandit avec les jeux ?
Vers 1 an, bébé aime de plus en plus regarder les autres enfants, mais il n’est pas encore prêt à jouer avec eux. Après 12 mois, quand il se met à imiter les gestes de la vie quotidienne, l’enfant a besoin de premiers jouets symboliques : téléphone, poupon, dînette, voitures, animaux et personnages. Les jeux de constructions vont avoir leur importance. Et l’accompagnement d’une nounou qui saura mettre en éveil l’enfant ne sera que le bienvenu. A Thionville et Metz, vous trouverez aisément une nounou au top grâce à SCOL’AVENIR Enfance.
Les jouets parfaits pour l’éveil de l’enfant
L’idéal pour les bébés ? Les cubes mous ou en tissu, ils sont légers et peuvent donc facilement être soulevés et déplacés. De plus, certains modèles intègrent des textures différentes sur les faces des cubes. Et chez le bébé, le plaisir de toucher et de prendre vont ensemble. Ils seront donc ravis !
Souvent trop chargés et complexes, les boites à formes et jeux d’encastrement sont pourtant une étape essentielle dans le développement de l’enfant. A condition qu’on le laisse tâtonner pour trouver ses repères et consolider ses acquis.
Autour de la boite à formes qui associe la notion de volume, l’enfant va non seulement toucher les formes et les alvéoles pour affiner sa représentation dans l’espace mais également approfondir, étape par étape, les notions de vider, remplir, cacher, trouver, dedans, dehors….
Avec les encastrements et puzzles, l’une des difficultés majeures reste l’orientation des éléments qui nécessite patience et précision là où les gestes des tout-petits manquent encore de contrôle.
C’est ce tâtonnement expérimental qui va lui permettre de se rendre compte que le rond ne peut entrer dans l’alvéole carrée. Mais pour en être certain, il a besoin d’expérimenter à plusieurs reprises pour consolider sa connaissance et confirmer son intuition.
L’enfant va associer des images à ses constructions. Il voit alors des maisons, des bonshommes, des trains… Vous pouvez par exemple proposer des cubes avec des figurines (animaux, personnages) pour qu’ils inventent leurs premières histoires.
Après un an ils rentrent dans la période « pourvu que les jouets roulent ». Pourquoi ? Les différents supports de motricité et les jouets roulants accompagnent les progrès de la station debout et aident à renforcer la musculature.
Ils contribuent aussi à mieux sentir son axe corporel et à mieux coordonner haut et bas du corps. En utilisant tous ces objets, l’apprenti marcheur teste son équilibre, s’entraîne à coordonner plusieurs actions et apprend à s’orienter dans l’espace.
Regarder les autres jouer
Arthur, 16 mois, adore regarder les enfants plus vieux. « Il les observe jouer avec beaucoup de curiosité, dit son papa Brice. J’ai même l’impression qu’il les envie ! Par contre, il ne joue pas encore avec les autres enfants, même ceux de son âge. ». C’est normal : entre 18 mois et 2 ans environ commence l’étape du jeu parallèle.
Les tout-petits jouent à côté des autres enfants, mais de façon individuelle. Ils ont une pensée égocentrique et n’ont pas encore acquis les notions de propriété et de partage. Quand ils voient un objet qui les intéresse, ils vont le chercher sans se demander à qui il appartient.
Arrive aussi « l’âge d’or du porteur ». Le petit marcheur fait de plus en plus de progrès pour maintenir son équilibre tout en bougeant. Les déplacements de gros jouets et l’utilisation de moyens de locomotion renforcent de nouvelles compétences : savoir avancer, reculer, ralentir, accélérer, pousser, tirer, sauter, etc.
La poupée reste un jouet classique mais essentiel dans le développement sensoriel, affectif et social de l’enfant. Qu’apporte ce jeu au tout-petit ? Véritable support pédagogique, la poupée permet à l’enfant d’exprimer ses émotions, de prendre du recul par rapport à une situation, d’enrichir son langage, d’affirmer sa personnalité.
Elle permet aussi de développer sa motricité fine (habiller déshabiller) ou global (porter le poupon, le pousser dans la poussette), le langage, la socialisation, l’imitation, l’empathie, la pensée symbolique en général. Poussette, porte-bébé, vêtements, table à langer…
Les nombreux accessoires qui accompagnent la poupée sont importants car ils permettent d’enrichir le jeu de l’enfant. Tous les enfants, filles et garçons, ont besoin de se mettre à la place des grands (papa, maman, nounou…), d’avoir le pouvoir, de rejouer son quotidien d’un autre point de vue pour le faire évoluer en fonction de son envie et de son imaginaire.
A deux ans, ils commencent à jouer et grandir ensemble
Les enfants savent mieux ce qui leur appartient… mais ils ont encore de la difficulté à partager parce qu’ils ont peur de ne pas pouvoir récupérer leur jouet. Le jeu symbolique apparaît. L’enfant commence à jouer au papa et à la maman ou à préparer un repas pour ses doudous, en ayant pour modèle ses parents, ou alors sa nounou.
Les constructions prennent de plus en plus de place. A ce stade, l’enfant a besoin d’un certain nombre d’éléments pour réaliser son projet : choix de formes, différentes couleurs…
C’est l’âge où les barils de Duplo, Clipo, Lego prennent vie ! Il y a aussi les grosses briques en carton ou en plastique qui sont propices à la collaboration entre enfants. Ils jouent en effet rarement seuls avec ces gros éléments. Ensemble, ils construisent un mur, une cabane…
Trois ans, l’art de jouer et grandir ensemble
Jouer pour affirmer sa parole et ses mouvements
Ça fait longtemps que vous n’avez pas sorti les marionnettes ? C’est peut-être le moment de le faire ! Ces petits accessoires peuvent en effet vous être d’une grande aide au quotidien.
Les enfants ont la capacité de se projeter immédiatement dans une histoire et de s’identifier aux personnages. Les marionnettes favorisent l’expression des émotions et des sentiments des enfants.
Ils ont souvent du mal à les exprimer. Jouer aux marionnettes avec les plus grands peut donc être un excellent moyen de les aider à verbaliser leurs ressentis. Et ainsi donc mieux les comprendre.
À l’âge de nouvelles compétences liées au développement du système nerveux et à la croissance du système musculaire, la liste des jouets favorisant la grande motricité est longue : ballons, rouleaux, cerceaux, tunnels, blocs de mousse, piscines à balles, toboggans, jouets à traîner, porteurs, balançoires, en plus des structures à grimper et des engins roulants.
D’autres jouets offrent de nouvelles expériences : les trampolines avec ou sans barre de maintien, les jeux d’adresse simples (cible en tissu, mini panier de basket, anneaux à lancer), les grosses briques de construction en carton, légères et faciles à manipuler.
Jouer avec les copains et grandir avec les gommettes
Les jeux coopératifs sont les premiers jeux de société des petits. Ils n’apprennent pas la compétition mais l’entraide et la solidarité. L’envie de gagner est là mais collective. Tous ces jeux contribuent, en plus d’un plaisir à partager une histoire et à agir ensemble, à prendre le temps de parler et faire parler chaque enfant, à donner envie d’aider et de se faire aider, à développer un regard positif sur soi et sur les autres.
Jouer avec des gommettes, quel plaisir pour les petits ! Les gommettes, ça se détache, ça colle aux doigts, ça tombe par terre, ça se saisit entre le pouce et l’index, ça se chiffonne… Et finalement, ça se dépose sur une surface plane en appuyant pour qu’elle tienne bien, pas si simple. Du point de vue des adultes, les gommettes sont des outils pédagogiques qui marquent l’entrée aux portes de l’école maternelle.
Il est tellement rassurant pour des parents de voir leur enfant rester assis à une table, coller en s’appliquant, commencer à trier par couleur, par forme et par taille. D’ailleurs, l’enfant ne sait pas à quoi peuvent servir ces tâches de couleur, souvent rondes, alignées sur une feuille. L’expérience lui apprendra qu’elles sont détachables et que leur destin est d’être repositionnées sur une seconde surface.
Pour conclure
Jouer est une activité essentielle pour le bébé et le jeune enfant afin de le faire grandir. Les parents et les professionnels de la petite enfance comme SCOL’AVENIR enfance, doivent leur proposer des jeux variés pour qu’ils se développent harmonieusement mais aussi les laisser jouer librement. N’hésitez plus et contacter nos agences à Thionville ou Metz pour mettre à disposition une super nounou pour votre enfant. Place à la motricité, à l’imitation et aux premiers jeux coopératifs !